Paris-Chantier

Sous les pavés la plage ( D'après une carte postale de Sabine Weiss )
L'art de l'effacement ( D'après une carte postale de Marc Riboud )
Le fantôme de la tour Eiffel ( D'après une carte postale de Erwin Blumenfeld )
Le retour de Sergent Major. ( D'après une carte postale de Louis Stettner )
Croisière nocturne ( D'après une carte postale de Robert Doisneau )
La course du petit parisien ( D'après une carte postale de Willy Ronis )
Un bolide à Paris ( D'après une carte postale de Robert Doisneau )
Baiser avec un R d'opéra ( D'après une carte postale de Robert Doisneau )
Gutenberg. Le combat continue ( D'après une carte postale de David Seymour )
Jacques Prévert - Paroles ( D'après une carte postale de Izis )
Fontaine Wallace, fontaine de jouvence - ( D'après une carte postale de Robert Doisneau )
Sous le banc, les étoiles ( D'après une carte postale de René-Jacques )
Le baron Willy et son chauffeur ( D'après une carte postale de Robert Doisneau )
Un baiser au goût d'orange bleu ( D'après une carte postale de Robert Doisneau )

C’est étonnant ce que l’on peut trouver dans l’épaisseur de certaines cartes postales si l’on creuse aux bons endroits. En l’occurence, ici, dans l’épaisseur de quelques cartes postales d’un Paris en noir et blanc illustré par de grands photographes. Il suffit de gratter un peu, comme sur une carte à gratter, son mince épiderme imprimé, ou bien d’en arracher judicieusement deux ou trois centimètres carrés soigneusement délimité d’une légère incision de cutter pour découvrir en dessous l’écorché d’une ville inconnue. Un chantier de fouille archéologique qui se joue au dixième de millimètre près. Quelque fois, je traite au bleu de méthylène les plaies superficielle que j’inflige à ces images. Cette série de cartes postales rectifiés a été présentée pour la première fois en 1991, à l’initiative de Jannick Thiroux, à l’Institut Français de Naples.

C’est étonnant ce que l’on peut trouver dans l’épaisseur de certaines cartes postales si l’on creuse aux bons endroits. En l’occurence, ici, dans l’épaisseur de quelques cartes postales d’un Paris en noir et blanc illustré par de grands photographes. Il suffit de gratter un peu, comme sur une carte à gratter, son mince épiderme imprimé, ou bien d’en arracher judicieusement deux ou trois centimètres carrés soigneusement délimité d’une légère incision de cutter pour découvrir en dessous l’écorché d’une ville inconnue. Un chantier de fouille archéologique qui se joue au dixième de millimètre près. Quelque fois, je traite au bleu de méthylène les plaies superficielle que j’inflige à ces images. Cette série de cartes postales rectifiés a été présentée pour la première fois en 1991 à l’Institut Français de Naples.