C’est étonnant ce que l’on peut trouver dans l’épaisseur de certaines cartes postales si l’on creuse aux bons endroits. En l’occurence, ici, dans l’épaisseur de quelques cartes postales d’un Paris en noir et blanc illustré par de grands photographes. Il suffit de gratter un peu, comme sur une carte à gratter, son mince épiderme imprimé, ou bien d’en arracher judicieusement deux ou trois centimètres carrés soigneusement délimité d’une légère incision de cutter pour découvrir en dessous l’écorché d’une ville inconnue. Un chantier de fouille archéologique qui se joue au dixième de millimètre près. Quelque fois, je traite au bleu de méthylène les plaies superficielle que j’inflige à ces images. Cette série de cartes postales rectifiés a été présentée pour la première fois en 1991, à l’initiative de Jannick Thiroux, à l’Institut Français de Naples.
C’est étonnant ce que l’on peut trouver dans l’épaisseur de certaines cartes postales si l’on creuse aux bons endroits. En l’occurence, ici, dans l’épaisseur de quelques cartes postales d’un Paris en noir et blanc illustré par de grands photographes. Il suffit de gratter un peu, comme sur une carte à gratter, son mince épiderme imprimé, ou bien d’en arracher judicieusement deux ou trois centimètres carrés soigneusement délimité d’une légère incision de cutter pour découvrir en dessous l’écorché d’une ville inconnue. Un chantier de fouille archéologique qui se joue au dixième de millimètre près. Quelque fois, je traite au bleu de méthylène les plaies superficielle que j’inflige à ces images. Cette série de cartes postales rectifiés a été présentée pour la première fois en 1991 à l’Institut Français de Naples.