Burins

La célébration du geste. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. En réalisant cette Célébration du geste, j’avais en tête l’histoire de cet empereur de Chine qui demanda à un vieux maître célébré pour son indépassable maitrise technique de réaliser pour lui et devant toute la cour un chef-d’œuvre qui résumerait tout son art. Le peintre se contenta de négligemment dessiner à main levée devant l’auguste assemblée, un cercle parfait, mettant quiconque au défi d’en faire autant. Ici, l’officiant est un oiseau qui trace solennellement dans le vide de la pointe de son pinceau une courbe dont la perfection rivalise avec celle de l’œuf qu’il tient dans la main et dans lequel il vient de tremper son pinceau. Petit clin d’œil au passage à l’incomparable dextérité des maîtres flamands qui peignirent à tempera, à base d’œuf, jusqu’à l’invention de la peinture à l’huile. © Max de Larminat
La célébration du geste
À la gloire des pigeons de 14 / 18. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. On sait que les chevaux payèrent un lourd tribut sur tous les champs de bataille de l’histoire, mais on ignore souvent que les pigeons furent aussi victimes en grand nombre de la Première Guerre mondiale. Les belligérants des deux bords avaient une telle phobie de l’espionnage qu’ils abattaient tous les volatiles traversant leurs lignes, les soupçonnant d’être des pigeons voyageurs à la solde de leurs adversaires. Par la même occasion, il ne leur déplaisait sans doute pas d’améliorer leur ordinaire d’un pigeon roti. Une simple plaque commémorative à leur gloire, c’est le moins qu’on puisse faire. © Max de Larminat
A la gloire des pigeons de 14-18
Oiseau Belle et oiseau bête. Une gravure sur cuivre au burin de Max de Larminat. L’histoire de la Belle et de la Bête dans un pays où l’animal se mâtine volontiers de végétal. Tout en cultivant précieusement les différences de genre. © Max de Larminat
Bel oiseau, oiseau bête.
Un oiseau en proie à l’esprit de géométrie. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Un oiseau en proie à l’esprit de géométrie, un as de la triangulation émergeant d’un traité de géométrie dans l’espace avec encore quelques étoiles dans les yeux. © Max de Larminat
Un oiseau en proie à l'esprit de géométrie
Léda et le Cygne. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Pas vraiment un cygne. Pas vraiment Léda. Mais un couple farouche adepte d’un échange de gènes entre espèces. © Max de Larminat
Léda et le Cygne
Une vague de sable à Gizeh. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Quand tout sera retombé en poussière, le Sphinx de Gizeh se réincarnera parfois au gré des tempêtes de sable en une vague éphémère rappelant celle de l’estampe d’Hokusaï intitulée : La Grande Vague de Kanagawa. © Max de Larminat
Le sphinx - (Le sphinx de Gizeh, rendu à l'océan des sables, rend hommage à la vague de Hokusaï.)
Les bombardiers des profondeurs. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Ces créatures marines qui nagent en escadrille et pondent des chapelets de bombes ont beau avoir de rassurantes têtes de dauphin, elles arborent d’inquiétantes nageoires caudales de requins qui ne laissent rien présager de bon pour les habitants des abysses. © Max de Larminat
Les bombardiers
Sauvé des eaux. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Il faut s’accrocher un peu pour discerner dans ce fouillis de roseaux la silhouette de la fille du pharaon qui, manque de chance pour son auguste papa, choisit de sauver des eaux du Nil l’œuf contenant le futur Moïse, délaissant les autres œufs abandonnés qui dérivent autour d’elle. © Max de Larminat
Sauvé des eaux
Grands et petits escargots de combat. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Si la grenouille de Jean de la Fontaine rêve d’être aussi grosse que le boeuf, mes escargots rêvent de posséder de longues pattes télescopiques, à l’image de leurs yeux érectiles, et de se mouvoir avec des vélocités d’autruche. Mes gastéropodes aux longues jambes livrent ici bataille à un groupe de leurs semblables dotés de semblables d’attributs. Pour décrire la scène je me suis inspiré du ballet fort bien orchestré des lances des cavaliers florentins et siennois lors bataille de San Romano, telle que l’imagina Paolo Uccello dans trois célébrissimes tableaux du Louvre, des Offices, et de la National Gallery . À dire vrai, quand je poussais le burin sur la plaque de cuivre, je tirais davantage mon inspiration graphique des tableaux d’Ucello dont je croyais me souvenir que des originaux. © Max de Larminat
Une grande bataille d'escargots
Petits escargots de combat. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Si la grenouille de Jean de la Fontaine rêve d’être aussi grosse que le boeuf, mes escargots rêvent de posséder de longues pattes télescopiques, à l’image de leurs yeux érectiles, et de se mouvoir avec des vélocités d’autruche. Mes gastéropodes aux longues jambes livrent ici bataille à un groupe de leurs semblables dotés de semblables d’attributs. Pour décrire la scène je me suis inspiré du ballet fort bien orchestré des lances des cavaliers florentins et siennois lors bataille de San Romano, telle que l’imagina Paolo Uccello dans trois célébrissimes tableaux du Louvre, des Offices, et de la National gallery. Dans cette petite estampe ont voit aussi qu’en arrière plan une bataille d’escargots aquatiques. © Max de Larminat
Une petite bataille d'escargots
Fin de Partie. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. En fin de partie, les joueurs font leur compte, mais je crois que les cartes à jouer se battent sur le tapis pour leur propre compte. A chaque nouvelle partie, c’est une révolution qui recommence au pays des cartes à jouer. Le but des petites cartes est de battre les grosses, ça ne fait pas un plis. Comme en cette fin de partie où les quatre as sont piteusement réduits à l’impuissance par un bande de petits et de sans grade.
Fin de partie
Les chevaliers Teutonique, (à moins qu’il ne s’agissent de ceux du Phallushistan). Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Avec leurs heaumes en forme de phallus en érection rappelant ceux des Templiers et des chevaliers teutoniques, ces guerriers messianiques et phallocrates annoncent haut la couleur et exposent davantage leurs qualités viriles que leur attachement aux mystères de la foi. Leurs boucliers et leurs étendards arborent des motifs truffés d’allusions sexuelles telles que lèvres, vulves, tétons, ovaires, spermatozoïdes. Pour autant, il ne faut pas voir en cette image un hommage à la misogynie et au machisme forcené de ces hommes de Dieu. Elle illustrerait, bien au contraire, les propos sarcastiques des femmes qui affirment que les hommes ne pensent pas avec leur tête, mais avec leur queue. © Max de Larminat
L'origine de la guerre
La naissance de Vénus. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Vénus est née de l’écume des vagues, certes, mais dans cette vision peu orthodoxe du mythe, mais plus proche de la réalité scientifique, elle nait d’un œuf dont elle semble s’extraire non sans difficulté. Mais pour les fervents admirateurs de vénus mortelles, mais non moins divines, chaque fois qu’une femme enlève son pull par-dessus la tête en dévoilant ses seins, c’est comme assister à la naissance de Vénus. © Max de Larminat
La naissance de Vénus
La Momie du chat. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. De son vivant, ce chat égyptien momifié jouait sans doute au bilboquet sur la pointe de sa queue puisque la boule trouée de ce bilboquet l’accompagne désormais dans la tombe pour l’éternité. © Max de Larminat
La momie du chat
Les voyelles du sourd. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Un amas anarchique de fibres musculaires, de cordes vocales désaccordées, de glottes surnuméraires, et de soufflets incontrôlables. Tous, autant qu’ils soient impuissants à coordonner leurs efforts pour libérer à bon escient les voyelles du sourd. © Max de Larminat
Les voyelles du sourd
La charpente céleste. Une gravure au burin sur cuivre de Max de larminat. Cette charpente céleste n’a d’autre utilité que de se soutenir elle-même. Certains prétendent reconnaitre en elle la maquette en trois dimensions d’une constellation dont les différentes étoiles seraient situées aux extrémités et aux intersections des poutres qui la composent ? D’autres imaginent le squelette figé d’un nuage mort dérivant dans le ciel. Quant à moi, je n’y vois au mieux que le chef-d’œuvre d’un compagnon charpentier cherchant à prouver sa dextérité, ou, au pire, le désir d’un pratiquant du burin en mal d’inspiration comme moi ce jour là, se défoulant au hasard sur une plaque de cuivre. © Max de Larminat
Charpente céleste
Ulysse, le retour à Ithaque. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Ulysse, symbolisé par un gigantesque spermatozoïde, se fraie un passage dans sa ville d’Ithaque jusqu’à la porte de son palais dont l’aspect vulvaire semble indiquer que Pénélope l’attend toujours. © Max de Larminat
Retour à Ithaque
Ville déserte. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Une ville labyrinthique, aussi fragile qu’un château de cartes. Elle n’est pourtant pas truffée de couloirs la parcourant en tous sens, mais de petites alvéoles aux fines parois de papier. Comme le nid abandonné d’un espèce mi-guèpe mi-humaine. Pour en sortir, à supposer que cette ville ne s’étende pas à l’infini, il suffirait de jouer les passe-muraille et d’en traverser les minces parois en ligne droite. Le seul qui peine à en sortir de cet endroit, c’est moi. Quand je le regarde il me semble être encore à la tâche, poussant le burin et peinant à me repérer au cœur de sa complexité. © Max de Larminat
Le nid de la guêpe
La ville perpétuelle. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Une ville perpétuelle dont même les fumées et les gaz que crachent les cheminées d’usines finissent par y être recyclés. Une ville perpétuelle, qui tourne autour d’une sorte de meule qui en constitue le centre et qui broie Dieu sait quoi, pour Dieu sait quel but ? Une ville qui se régénère d’elle-même, certes, mais pour qui ? Cette ville n’est sur toute son étendue qu’un vaste monument à sa propre gloire. Pas trace de vie à l’horizon. Elle n’a besoin de personne. Les habitants l’auraient-ils quittée pour une ville plus précaire qui, contrairement à celle-ci, aurait vraiment besoin d’eux ? © Max de Larminat
La ville perpétuelle
Ville itinérante (1er état). Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Au début, j’ambitionnais d’évoquer une ville itinérante, une ville cascade, une ville fontaine, une ville rebondissante qui refuserait toute assignation définitive à un lieu déterminé et qui se jouerait de toutes constructions cherchant à l’endiguer. © Max de Larminat
La ville itinérante (1er état)
Ville itinérante (2ème état). Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Ce tirage est le deuxième état de la plaque de cuivre où j’avais précédemment commencé à graver ma ville itinérante. Hélas, la ville fontaine, la ville rebondissante du début s’est progressivement pétrifiée en un appareillage parfaitement ajusté de blocs de pierre. J’ai quelque peu oublié en route l’essentiel de mon projet originel. Dommage. Mais puisqu’au burin l’entaille d’un trait est définitive, je ne pouvais mieux faire après avoir commencé à faire fausse route que de persévérer dans l’erreur, quitte à changer radicalement de cap. © Max de Larminat
La ville itinérante (2ème état)
La ville itinérante (3ème état)
Ville troglodyte. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Dans cette caverne monumentale, un peuple de mélomane avait jadis construit une ville qui en épousait les formes et entrait en résonance avec elle. Ce devait être une citée de la musique. Mais à peine achevée, ses bâtisseurs durent l’abandonner, car dans cette chambre d’écho le moindre soupir prenait les proportions d’un orage. Ceux qui auraient voulu y vivre n’auraient eu d’autres choix que de devenir sourd ou de sombrer dans la folie. © Max de Larminat
Une ville troglodyte
Ville ouverte. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Le terme de ville ouverte désigne, en état de guerre, une ville ne représentant pas d’intérêt stratégique dans le conflit en cours et qui est déclarée rendue sans combat par un accord explicite ou tacite entre les belligérants, afin de la préserver de la ruine et d’épargner la population civile. En général, les réfugiés de la région, au courant du havre représenté par une ville réputée épargnée par les bombes, affluent dans une ville ouverte. Pourtant, ici, nulle trace de population. Tout n’est que ruines en cet amas de pierres abandonnées depuis longtemps au terme d’une guerre oubliée. Bien des ruines mériteraient aujourd’hui d’être déclarés ruines ouvertes, car bien qu’inhabitées, elles sont plus dignes d’être préservés que bien des villes sans âmes. Pendant la guerre civile libanaise, les ruines de Balbek servirent de terrain de jeu et d’entraînement aux milices chiites et furent criblées de balles de Kalchnikov. Quant aux ruines de Palmyre, nul ne leva le petit doigt pour en sauver les temples des fanatiques iconoclastes de Daech. Mais il est vrai que la notion de ville ouverte n’est plus à la mode depuis que les populations civiles elles-mêmes sont devenues la cible prioritaire des soldatesques de poils. © Max de Larminat
Ville ouverte
Le grand déménagement de la ville. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Cette ville monolithique et hermétique, sans portes ni fenêtres est-elle aquatique ou aérienne ? Est-ce quelque station spatiale ou quelque Arche de Noé de la dernière chance. Aujourd’hui encore, je n’arrive pas à déterminer dans quel milieu où elle baigne, mais il est sûr que, quel que soit ce milieu, elle y fait figure de corps étranger. Elle semble être l’objet d’une tentative d’abordage par des créatures terriblement vivantes, mi-animales, mi-végétales, tenant à la fois de l’algue, de la méduse ou du spermatozoïde géant. Ces créatures se ruent-elles sur cette chose exogène et anguleuse pour la détruire ou pour la féconder ? Ou faute de mieux, tentent-elles de pousser l’intrus hors de leur espace vital ? Ou bien encore, parasites opportunistes ne s’y accrochent-elles que pour vivre à ses dépens ? En fait, ce qui me plait dans cette gravure, c’est ma propre ignorance de ce que j’ai fait, ou voulu faire. © Max de Larminat
Le grand dérangement
La tranchée. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Les visages hallucinés des poilus de la guerre de 14-18, sont entassés comme des cadavres au fond de la tranchée comme dans une fosse commune. Mais dans tête de chaque soldat il y aussi une tranché mentale remplie du souvenir de tous les cadavres de leur compagnons de combat mort avant eux.
La tranchée
Le répons. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Les deux personnages s’adonnent apparemment au jeu du répons, pratique musicale monastique très en vogue au moyen-Âge. Mais ce n’est pas le côté anecdotique de l’image qui importe ici. En fait, ce dessin fait partie de mes innombrables variantes du thème de la métamorphose. Qu’on observe plutôt la boîte sur laquelle l’un des moines est assis. On y entrevoit une forme ovoïde, laquelle commence à évoluer dans la boite suivante hors de laquelle elle pointe déjà le bout de son nez. On ignore les transformations qui s’opèrent dans la troisième boite, entièrement cachée à nos yeux. En revanche, on assiste pleinement au surgissement hors de la dernière boîte d’un moine en pleine capacité de donner le répons à son ainé. Le cycle de la métamorphose est bouclé. La transmission du texte sacré est assurée. Je laisse à l’imagination du spectateur de deviner d’où sort l’œuf initial du moinillon. © Max de Larminat.
Le répons
Le père. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Une figure du père éternel peu réjouissante. Celle d’un vieillard maussade à la tête recroquevillée sur elle même, aussi avenante qu’une tête réduite de Jivaro perdue dans une tignasse et une barbe hirsute à faire pâlir de jalousie un épouvantail de paille. Il est assis, suspendu dans le vide de l’espace sur une configuration d’étoiles évoquant moins un trône qu’un fauteuil de handicapé. Ses pieds reposent sur un globe grouillant de vie dont il se prétend le créateur, mais dont en réalité il tire existence au gré de la débordante l’imagination des êtres pensants qui la peuplent. Et quand même en serait-il le créateur, il la foule aux pieds avec une belle indifférence. Dans les plis de sa robe niche un oiseau que n’effraye nullement ce vieil épouvantail. Une fois de plus, je cède au plaisir de décrire les étapes d’une petite métamorphose, montrant l’évolution d’un œuf qui au lieu d’éclore se contenterait de se déformer jusqu’à ce qu’il atteigne taille et forme d’oiseau. © Max de Larminat
Le Père
La merveilleuse tirelire. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Cette merveilleuse tirelire aux multiples orifices et à l’aspect quelque peu organique dont il est question ici, c’est à l’évidence le corps humain. Un petit angelot y déverse au compte-gouttes et à la seringue toutes sortes de substances bénéfiques ou maléfiques, de drogues et de produits dopants. Pour dessiner l’angelot, j’ai pris modèle d’un détail d’une gravure de Albrecht Dürer. Modeste et imparfait hommage de ma part au maître indépassable de la gravure au burin. © Max de Larminat
La merveilleuse tirelire
Les Joueurs de cerceau. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Mes joueurs de cerceau illustrent deux thèmes qui me sont chers : celui de la métamorphose et celui l’éternel retour. Finalement, le destin de l’artiste, n’est-ce pas recommencer toujours la même œuvre, et de faire indéfiniment le tour de ses obsessions
Les joueurs de cerceau
Le festin nu. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Cette gravure tire son titre du livre culte de William Borroughs. ( « Le festin nu, cet instant pétrifié et glacé où chacun peut voir ce qui est piqué au bout de sa fourchette". Willian Burroughs)
Le festin nu. " Cet instant pétrifié et glacé où chacun peut voir ce qui est piqué au bout de sa fourchette". Willian Burroughs
Et pourtant, il a tout l’espace qu’il faut. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Dans le huis clos de sa tête, voilà un personnage qui aurait tout l’espace qu’il faut s’il ne lui fallait pas partager cet espace avec lui-même. Rétrospectivement je vois dans cette scène l’illustration des vers de Victor Hugo : « L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn ». Dure cohabitation. © Max de Larminat
Et pourtant, il a tout l'espace qu'il faut
Le Passage, ou, Suivez-moi. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Hommage à André Pieyre de Mandiargue qui, dans une des nouvelles du Musée Noir « Le Passage Pommeraye », décrit les curieuses errances d’une jeune fille qui obéit à l’injonction d’une « main gantée de rouge ».© Max de Larminat
Suivez-moi !
Travaux d’approche. Une gravure au burin sur cuivre de Max de Larminat. Avec cette scène bucolique, j’ai cédé à la tentation de laisser courir librement le burin sur le cuivre, et comme il fallait s’y attendre, ma veine animalière a spontanément repris le dessus, avec cette obsession pour les métamorphoses et les échanges amoureux entre espèces. Ici une vision quelque peu édulcorée des terribles Métamorphoses d’Ovide. N’est pas Ovide qui veut. © Max de Larminat
Première rencontre
Le corbeau